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Introduction
Dans un univers en perpétuelle évolution, l'avenir de la maternité et des soins prénatals se sont métamorphosés de manière radicale. Au cœur de cette transformation réside le système de naissance de la Fédération, une réglementation pionnière qui émerge comme une force incontournable.
Cet environnement exigeant et diversifié s'est engagé à redéfinir les paramètres de la natalité, en fusionnant la technologie de pointe avec la difficulté parentale. Ce document a pour objectif d'explorer en profondeur les lois qui régissent chaque naissance, mettant en lumière ses composantes cruciales, son rôle dans l'adaptation à un environnement spatial inhospitalier et ses répercussions sur la vie des concitoyens.
Station-Type Astropole
Une spatiosphère avancée.
Les stations-type "Astropole" sont des suites d'interstices qui assurent des fonctions cruciales et un afflux constant pour les ambitions et les attentes de la Fédération. Elles sont conçues pour être des centres de vie, de reproduction et de développement technologique. Chaque Astropole est une station stable en orbite, abritant une ville florissante dont le nombre d'habitants peut varier considérablement en fonction du patrimoine et de la prospérité de la station.
Reproduction surveillée :
Le système de reproduction des Astropoles est connu pour être l'un des plus hautement régulés. Chaque couple est autorisé à avoir un enfant tous les 10 ans au minimum. L'enfant, s'il n'est ni légal, ni désiré, peut être soumis à un processus d'IVG obligatoirement mis en œuvre par la Fédération, en coopération avec la compagnie Biorizon Health Industries. Cette politique a été instaurée pour maintenir un équilibre démographique stable et éviter la surpopulation.
Dans le cas où une femme tomberait enceinte de plus d'un enfant ou qu'elle ne respecte pas le délai imposé de 10 ans, un choix radical et décisif s'offre aux deux parents soit l'enfant en trop (dans le cas de jumeaux) ou l'enfant considéré comme "illégal" est tué, soit l'un des deux parents peut donner sa vie en échange de la sauvegarde de l'enfant désiré.
Pour cela, le parent sacrifié doit avoir plus de 40 ans et doit être en mauvaise santé. Si ces critères ne sont pas respectés, le service de maternité applique directement la sentence au nouveau-né, ne laissant aucune chance à ce dernier.
Si un enfant naît illégalement mais sous désir des parents, sans autorisation, il est immédiatement transféré vers la station voisine la plus proche où il devient une source de matériel génétique pour des expériences scientifiques afin de renforcer la diversité génétique. Ce transfert est une mesure radicale visant à préserver l'ordre et la sécurité de l'Astropole au terme natal.
En cas de naissance d'un enfant présentant des malformations sévères ou un handicap lourd, il reçoit une injection létale ou devient un échantillon utilisé à des fins progressistes qui permettront un jour de lutter contre l'infirmité.
Répartition individualisée :
L'abondance et la prospérité des Astropoles jouent un rôle important pour sa population. Plus la station est pauvre, plus elle pourra accueillir un grand nombre d'habitants, conformément aux espaces de vie moins coûteux et à la répartition équitable de chaque citoyen. À contrario des plus pauvres, les Astropoles qui bénéficient d'un minimum de richesses offriront davantage d'espace et de confort pour leurs résidents. Cependant, leur population sera plus limitée.
Station-Type Mégastropole
Une capitale galactique.
Les stations-type "Mégastropole" sont les mégacentres orbitaux de la vie dans l'espace, se démarquant par leurs dimensions impressionnantes. Elles sont les joyaux de la Fédération et de la Siren Corporation, faisant office de phares dans le développement technologique et l'activité économique. Chaque Mégastropole est une station stable, en orbite, telle un chef-lieu. Elle est équivalente en taille à une mégalopole terrestre comme le fut Tokyo.
Reproduction surveillée :
Le système de reproduction des Mégastropoles est deux à trois fois plus contrôlé que celui de n'importe quel type de station, assurant ainsi une gestion démographique efficace et concise. Chaque couple est autorisé à avoir un enfant tous les 8 ans au minimum, contribuant ainsi à maintenir un équilibre renforcé. Néanmoins, si un enfant n'est ni légal, ni désiré, un processus d'IVG obligatoire sera imposé à la mère par la Fédération.
Dans le cas où une femme tomberait enceinte de plus d'un enfant ou qu'elle ne respecte pas le délai imposé de 8 ans, un choix radical et décisif s'offre aux deux parents soit l'enfant en trop ou l'enfant considéré comme "illégal" est tué, soit l'un des deux parents peut donner sa vie en échange de la sauvegarde de l'enfant désiré.
Pour cela, le parent sacrifié doit avoir plus de 40 ans et doit être en mauvaise santé.
Si ces critères ne sont pas respectés, le service de maternité applique directement la sentence au nouveau-né.
Si un enfant naît illégalement mais sous désir des parents, sans autorisation, il sera immédiatement transféré vers la station voisine la plus proche où il deviendra une source de matériel génétique.
Jalon primordial et trésor fédéral :
Les Mégastropoles incarnent la profusion absolue et l'avenir des espèces pensantes. D'une taille imposante, elles permettent l'accueil d'une population considérable. Mais leur opulence économique attire également plus de résidents aisés. Cette diversité tapageuse établit une échelle politique très controversée. Les quartiers luxueux côtoient les zones pauvres plus densément peuplées, agrandissant ainsi le fossé des classes reconnu par la Fédération.
Station-Type Pénitentiaire
Un Bagne Sporadique.
Les stations-type "Pénitentiaire" représentent des installations uniques pour la sécurité et le confinement d'entités jugées dangereuses. Toutes les prisons sont en orbite autour d'astres ou de corps célestes éloignés des installations stationnaires civiles.
Gestion de la maternité en milieu carcéral :
Le système de gestion de la maternité au sein des stations Pénitentiaires est le plus strict de tous. Ici, il ne sera jamais question de reproduction surveillée puisqu'elle est prohibée durant l'incarcération des détenues. Chaque détenue est d'ailleurs soumise à un test de grossesse avant toutes procédures d'enfermement.
Cependant, si une femme enceinte de moins de 2 mois est incarcérée, elle sera soumise à une IVG médicamenteuse obligatoire. Dans le même but, si une femme enceinte de plus de 2 mois mais de moins de 3 mois est incarcérée, elle sera soumise à une IVG chirurgicale obligatoire.
En cas de grossesse de plus de 4 mois, la grossesse de la mère devra atteindre son terme. Si la station Pénitentiaire bénéficie d'un quartier de maternité, l'enfant devra y être transmis pour les soins postnatals puis transféré dans l'orphelinat stationnaire le plus proche. La mère, quant à elle, continuera de purger sa peine.
Peine capitale :
Lorsqu'une femme enceinte est condamnée à la peine capitale, qu'elle soit mère ou mère porteuse, l'enfant sera également soumis au traitement de cette peine. Peu importe le développement de l'embryon, si une femme enceinte s'amende d'une mise à mort, ce choix est irrémédiable et imposé.
Exceptions (Magnats & Sénescients) :
Il existe cependant 2 exceptions. Les femmes enceintes de la classe des Magnats peuvent faire une demande d'abrogation de loi temporaire et de sauvegarde infantile ("précepte d'Ouranos") afin d'épargner l'enfant. Cette demande est extrêmement coûteuse mais garantit à l'enfant une place en orphelinat. L'enfant sera classifié "né sous X".
Les femmes enceintes de la classe des Sénescients bénéficient de la même exclusivité. Néanmoins, la sauvegarde de l'enfant sera assurée auprès de la famille proche de la sénesciente condamnée afin de préserver leur patrimoine génétique et économique élitiste. Toutefois, les femmes enceintes de cette classe jouissent du droit au réenveloppement, ce qui signifie que la peine capitale leur est évitée à coup sûr.
Orphelins : Un renouvellement des chances
Dans ce cosmos implacable, la destinée des orphelins est dictée par les lois rigides de la Fédération. Dès leur plus jeune âge, ils sont chaperonnés dans des orphelinats gérés et agréés par cette entité colossale. Au sein de ces établissements, nul souci financier n'entrave l'éducation ou les conditions de vie des protégés.
Éducation privilégiée :
Cependant, la véritable essence de ce système réside dans l'inculcation d'une éducation conforme à l'image de la Fédération. C'est là que s'opère la grande machinerie de formatage des esprits. Cette immersion continue jusqu'à ce que le jeune orphelin atteigne l'âge de 17 ans. Pendant cette période, les orphelins ont un droit immuable à l'école.
Seconde chance et équité :
Certaines familles, dans un acte désespéré, abandonnent leurs enfants, pensant que cela pourrait leur offrir une vie meilleure. Mais cette tentative est cruellement punie, car l'abandon d'un enfant est strictement illégal. Si les sentinels découvrent ce triste secret, l'enfant est immédiatement rejeté et ses parents sont condamnés à mort.
Mise en avant :
En réalité, leur statut d'orphelin leur ouvre même des portes insoupçonnées. Ces enfants exceptionnels peuvent attirer l'attention de certaines entreprises comme le prestigieux P.T.R.G.E., qui les voient comme des talents à exploiter. Mais cette reconnaissance peut être à double tranchant. Elle peut également signifier une perte de liberté.
Exigences vitales :
Les orphelins qui ne répondent pas aux normes strictes de réussite scolaire sont souvent délaissés. Ceux qui n'ont pas trouvé leur place dans ces institutions peuvent choisir de s'intégrer parmi les Segmentaires à 17 ans. Mais cette voie impose de nombreux défis puisque, pour y accéder, les orphelins doivent démontrer un comportement exemplaire et des résultats scolaires irréprochables.
